Grosse flemme...

Réveil potron-minet (5h40, oui, oui c'est très tôt) pour conduire les Bousigue prendre leur avion. Hugues a tenu à accompagner son copain Baptiste. Il était du voyage - très rapide à cette heure là - en 4x4 en plein festival de Chaat (notez le renvoi aux archives de notre première année ici).

Les Bousigue (Bernard, Corinne, Baptiste et Capucine) la veille de leur départ.

A 6h50, nous étions de retour à la maison pour le petit déj, la lessive... mais sitôt les enfants partis, paf, coup de bambou, une flemme énorme : direction mon lit, avec la tablette pour profiter d'une grasse matinée que je trouve avoir fort mérité.

Matériel de Puja dans un très pratique sac à main typique. Je prends les commandes.

A priori, le cyclone s'affaiblit et ne touchera pas le Népal. Je peux dormir et Patrick grimper tranquille. Au moins, je serai au chaud.

Fronton à l'entrée du temple de Shiva à Pashupatinath. Un poil kitsch non ?

 Vous avez vu, j'égaye le post avec quelques images des derniers lieux visités par les Bousigue. Du grand classique : Pashupatinath et Bodnath.

Vous voulez nourrir les pigeons de Bodnath ? Facile ! Comme s'ils n'étaient pas assez gras comme ça.

 La journée s'est conclu par des chapatis au poulet parait-il délicieux. Je n'y ai pas goûté. J'avais entrainement de futsal pour notre GRAND tournoi féminin de ce week-end.

Travaux de peinture pour habiller de vif les sculptures.

 Je suis titulaire malgré mon grand âge au poste de gardienne des cages. Ce soir, je demande un entrainement aux garçons... dans le jardin.

Monastère de Schechen, fenêtre.

 Je peux y aller, me rouler avec grâce dans la gadoue (même si c'est sec), nous avons beaucoup d'eau chaude maintenant. :-)

Même les poteaux brillent !

Les écureuils de Sheshen.

Prochaine arrivée, ce soir, pour une nuit seulement. C'est Maxime un étudiant qui postule pour Icimod. On croise les doigts pour lui mais il a passé ses entretiens en T-shirt... protocolaires comme ils peuvent l'être... allez, on touche du bois en plus des doigts tordus.

Nouvelles d'en haut

Les garçons ne s'en font pas : je téléphone ce matin au lodge - après avoir harcelé Catherine pour avoir le  numéro - et là, Patrick décroche - dès que le proprio repère que le numéro affiché émane de KTM, il lui transféré le bigophone - et d'une voix nonchalante déclare prendre son petit feu au soleil ! Non mais j'vous jure !

Ils sont en liaison avec catherine ET Yan le chamoniard pour suivre l'évolution du cyclone et vont décider aujourd'hui de la suite des opérations :-)

A priori, le cyclone va arrêter sa course en inde et arroser l'ouest du nepal uniquement. Donc ascension à prévoir.

Cyclone à l'horizon !

Alors là, ras-le-bol ! Ne voilà-t-y-pas qu'un nouveau cyclone - dévastateur - sévit entre Oman et l'Inde ? Et il menace semble-t-il le Népal cette fin de semaine : risque de pluies torrentielles, de neiges... les autorités sonnent l'alerte dès à présent.

Maé à Bhaktapur

Elles furent tellement prises à rebrousse-poil par le drame du cyclone Hudhud - 42 morts au minimum, népalais et trekkeurs - tellement montrées du doigt pour l'inefficacité des secours que là, c'est ceinture-bretelles-et-gilet-de-sauvetage. On les comprend.

Mon chouchou, Ganesh, il a perdu sa tête coupé par son père...

Mais, fort égoïstement, cela ne fait pas mes affaires : nous voilà branchés sur Internet pour surveiller minute par minute l'évolution et voir si Patrick est menacé (je vous l'avais dit, c'est égoïste). Catherine a réussi à le joindre cet après-midi, il est informé de cette menace et téléphone demain pour en savoir plus.

Sinon, nous avons les Bousigue dans un bus en provenance de Pokhara : ils pulvérisent le record de lenteur ! Partis à 7h30 ce matin et toujours pas arrivés ! Mais rien de grave pour eux : ils ont été bloqués pendant trois heures sans bouger et sans savoir pourquoi. Ils viennent d'appeler, ils se rapprochent... Ils seront peut-être sous la barre des 12 heures pour 200 km. Joli !

Un peu de sérénité dans ce monde de brute !

Maé a bien pris l'avion cet après-midi, parée - avec son gros duvet -pour ses 18 heures d'attente à Bombay. Maria, désolée, je ne sais pas son heure d'arrivée à Paris... Voyons voir : 3h pour Bombay + 18h d'attente + 7h de vols pour Paris... Elle devrait arriver jeudi matin... joli voyage !

Bon voyage Maé !

Mais ce matin et hier, nous avons visité Patan et Baktapur et voilà les images en vrac ! Oui, c'est un diaporama, on n'arrête pas le progrès... (ou sur youtube, ici).

Patrick and co

Tout va bien pour Patrick, Christian et Dan : ils font du gras à Kyangjing gompa. C'est à dire qu'ils se reposent après une ascension du .... (je ne dis pas le nom, je n'ai pas les instructions du chef à ce sujet :-) ) par Christian et Patrick. Ils ont laissé Dan - qui avait un peu de mal - sur un caillou à 200 mètres sous le sommet. Ils ont été gentils, ils l'ont récupéré à la descente.

Patrick est tout content : il a rencontré un camarade de promo de l'école de guides qui sera prêt à faire de la montagne avec lui l'an prochain. Un très fort et modeste, fan de vols bivouac en parapente (des plafonds vers 7000 mètres dans la chaine du Karakorum au Pakistan) et adepte du style alpin... Pas mal. A priori, avec les enfants, nous ne sommes pas conviés. Bizarre non ?!?

De retour...

Quelques images du voyage de Maé au Népal.

Perdue dans la rue de Katmandou, Maé peut compter sur le soutien de Baptiste. Et sur le lassi local.

Il y a peu d'images du trek à la montée car j'ai préféré filmer. Mais en voilà quelques unes (quand la batterie a déclaré forfait, gelée).

Hugues a repris l'école aujourd'hui : il a fallu speeder sur la fin du trek et monter (à trois : Hugues, Maé et moi) de nuit à l'Annapurna Base Camp pour apprécier le lever de soleil sur les montagnes.  Bien sûr, partis trop tôt, nous sommes arrivés de nuit ! Et nous avons attendu dans le froid...

 Le soleil a daigné se lever et c'était bien joli ! Au centre, l'Annapurna I à 8091 mètres. Nous nous sommes arrêtés à 4200 mètres...

 Derrière Maé et Hugues, le Macchhapuchare à 6997 mètres, sommet sacré, on ne peut le gravir (encore que je n'avais pas envie).

 Petit déjeuner à la guesthouse  avant d'attaquer la descente. Nous nous sommes trompés sur la commande : double dose. Et bien nous n'avons pas mangé à midi. Mais c'était fort bon.

 Un tuyau percé (il approvisionne normalement le lodge en eau) construit de jolies stalactites en aval du Macchhpuchhare.

 Et on attaque la descente... à toute vitesse. Il ne faudrait pas que Hugues soit en retard à l'école.

La vallée qui mène au sanctuaire est encaissée.

 Ciel bleu, cascade et tas de cailloux :-)

 Beaucoup d'escaliers sur ce trek avec de jolies marches bien régulières.

 Fin de journée et sur le versant d'en face, notre lodge du soir ! Seul inconvénient : 300 mètres de descente pour traverser la rivière et 300 mètres de remontées de l'autre côté. Au total sur la journée, plus de 2000 mètres de descente. Nous ne sommes pas au niveau de Patrick mais c'es beaucoup pour mes courtes jambes.

t

 Transport local de poules : cela doit être confortable, celle du bas dormait.L'étage supérieur est réservé aux œufs.

 La vie de village : transport d'herbes pour le bétail, de tapis pour dormir ...

 Poulettes dans les champs

C'était Tihar, le festival des lumières et des guirlandes au-dessus des chemins.

Village Gurung traditionnel et hors du temps... malgré la meute de touristes.

Gurung dans ses habits de travail.

Guirlande

Pour Tihar, les grandes balançoires sont de sortie.

Le retour à Pokhara s'est fait en taxi local : 3 heures à une allure d'escargot avec la sono à fond. Maé connait tous les tubes népalais néo-branchouille. A priori, elle aime moyen.
Nous avons mis Hugues dans le bus pour KTM tandis que nous avons choisi le programme culturel... en scooter (trop drôle).
Première étape, la pagode de la paix, ouvrage japonais qui surplombe le lac mais victime d'un glissement de terrain en août dernier. Pour l'instant, la pagode tient mais le vide semble l'attirer.

Ballade à la pagode de la paix, au-dessus de Pokhara.

Jolie bâche sur le glissement de terrain. En contrebas, le lac ; au fond, l'Annapurna South.

Le jeu : repérer les sommets et nommer les fleurs (mais pour les fleurs, je ne peux pas corriger, je ne connais pas leur nom ce qui n'étonnera personne).

Retour en tourist bus ensuite. Les autres moyens de transport me font peur... surtout en période de fête. Sur la route du Langtang, un bus est tombé dans le ravin la semaine dernière : 13 morts dont 10 népalais et 3 touristes et beaucoup, beaucoup de blessés. Un pneu a éclaté sans doute lié à la surcharge.

Pour le montage du film, il faudra attendre un peu.
Avec Maé, nous allons faire un tour à Patan. Les Bousigue reviennent demain sur KTM. Florence et Linda un peu plus tard et les amis des Bousigue (Pascale et Gérard) vers le 8 novembre. La guesthouse ne désemplit pas.

Tout va bien pour Patrick et ses compagnons de cordée...

Je reçois beaucoup de messages d'un peu partout.

Pour que tout soit bien clair, Patrick, Dan, Christian Trommsdorff et ses deux amies, Phonindra et Pasang vont très bien et n'ont pas été touchés du tout par les avalanches, le mauvais temps... Nous sommes bien contents.

Patrick, Dan, Christian Trommsdorff and his two friends, Phonindra and Pasang are all doing fine and have not been concerned by the bad weather or the avalanches. We are very happy with that.

Hier, ballade entre Pashupatinath et Bodnath. Quelques images ci-dessous :

La visite du temple de Shiva suppose d'être en grande tenue...

Et de se faire prendre en photo... l'homme doit être sérieux.

Détail de sculpture.

Enfilade de temples.

Un singe fort intrigué.

Livraison de farine.

Pourquoi ne me regardent-ils pas ?

Médaillés !

Sitôt arrivée, Maé a eu droit à sa première soirée. Et quelle soirée ! Une remise de médailles par l'équipe dirigeante de GST (Glacier Safari Trek), Catherine et Raphaëlle.  Oui, oui, oui. Pour les enfants Wagnon et moi pour avoir franchi le Ganja La et supporter avec douceur Patrick avant son départ en montagne (il était un poil stressé quand même).

Maé encore en forme en début de soirée.

Le public, ravi, a bruyamment manifesté son soutien et prit beaucoup de photos !

De gauche à droite, Florence, Raphaëlle et Linda.

A chacun son Everest !

Une bonne synthèse de la soirée : coupe (la mienne à moi ! ma première !), médaille et vin. Je ne marchais pas bien droit en fin de soirée.

Et comble du bonheur pour les enfants, repas hamburger-frites ! Avec double bain d'huile pour les frites (c'est Vic qui me l'avait conseillé, limite imposé, il y a longtemps). J'ai réalisé que je pouvais en faire à la maison. Miam !

Pour les âmes non sensibles, le film de la remise de médailles. Ce sont les images brutes. A voir sur youtube directement sinon.

Les belles rencontres de l'aéroport

L'aéroport de Katmandou est tout petit. Côté négatif, ça bouchonne. Côté positif, c'est convivial. Grâce à Maé - que j'ai attendu trois heures - j'ai pu faire des photos nulles et rencontrer d'autres malheureux qui comme moi attendaient leurs "guests". Une tibétaine en attente de clientes américaines ; des allemandes avec des camarades ; un népalais vivant en Suède attendant sa femme ...

Tout ce petit monde papotait pour oublier que les vols annulés de la veille compliquaient sérieusement le travail du jour du personnel de l'aéroport. Une école de patience :-)

J'ai eu beau cherché, je n'ai pas trouvé les téléphones... A gauche Rato Machendranath ; à droite, la Kumari.

La joie de l'arrivée !

Attente, ça manque de sièges !

Là, vous pouvez acheter des cartes SIM et réserver un taxi.

Attention, dans deux secondes, elle va pleurer.

C'est qui ça ?