Déjà nous entamons le 6e jour après Dragounet. Les médias français vont se lasser, c'est sûr. Hier, je ronchonnais contre L'Express sur FB. Rien, niet, néant, nada sur le Népal. A la place les comptes de l'UMP. Tsss tsss tsss. Joséphine me signalait que le sujet avait glissé en page trois du monde.
Mais bon, je ne suis pas inquiète. Vous avez été si nombreux que dans vos pensées et dans vos actes le Népal ne sera pas oublié de sitôt. Allez, on va même organiser une soirée (avec des bières, du vin et du fromage !) à Saint Nizier pour récolte des sous cet été pour la reconstruction. Chiche ? Allez c'est parti ! Cool.
On peut imaginer la même à Roanne et à Nîmes. Puis on arrêtera le tour de France parce que ce seront quand même les vacances. Je vous rassure les enfants sont sur leur planning. Attention, les mails aux potes vont bientôt tomber.
Dans la nuit, le courant est revenu et il y en a encore ce matin. Le luxe. Une machine à laver tourne. Je ne pourrai pas l'étendre, il pleut. S'il pleut, Patrick ne rentrera pas aujourd'hui. Les vols seront annules encore une fois. Il faut apprendre la patience.
Notre cuve du jardin est pleine d'eau. Avec l'électricité, on peut la pomper sur le toit. On fait attention de ne pas trop en consommer. On devient des maniaques des robinets fermés.
Les magasins reouvrent dans le quartier mais le matin. Le frigo est en rade. On achète tous les jours un peu. Nous avons 25 kg de riz mais on n'aime pas tellement ça. Surtout tout blanc. On fait avec ou on cherche des patates en bons français.
La secret bakery a ouvert aussi. Bonne nouvelle pour le pain.
Nos facilités de vie ne sont malheureusement pas la règle générale. Beaucoup sont dans des campements et l'accès aux besoins vitaux est difficile (euphémisme). L'aide du gouvernement arrive mais lentement. Ou pas. Certains villages (Sankhu, Bakthapur, Bungamati...) de la vallée n'ont pas été encore secourus et manquent d'eau et de nourriture. Les corps n'ont pas été dégagés des décombres.
En dehors de la vallée, c'est pire. Même si l'inde a prêté des hélicoptères et des hommes qui vont maintenant dans les collines. Pendant ce temps, à Pokhara, les prapentes biplaces volent.
Avec l'école, c'est me retour des packs lunch. On a utilisé ce matin les boites achetées jeudi dernier. Et Luc a mis ses chaussures neuves achetées le même jour. Joie !
Les examens débutent lundi !
Avec Béatrice, nous sommes allées faire un tour dans Patan hier. Elle n'avait pas de nouvelles de sa prof de népalais. Nous l'avons vu. Elle et sa famille vont bien. Des fissures dans les murs et mal au dos suite aux mauvaises nuits sous bâche. Le marchand de bouddha où Arielle et Olivier ont fait des emplettes samedi matin est aussi en bonne forme et sa maison debout.
Christian m'a envoyé des sales nouvelles d'un collègue de Patrick. Lui et sa famille vont bien mais sa belle-soeur, son mari et sa fille de 3,5 ans sont morts laissant un orphelin de deux ans. Ils sont tous sous la tente, tout s'est écroulé. En plus, sa famille est de Gorkha, proche de l'épicentre, et il n'a pas de nouvelles.
Béatrice signale également l'association Helvetas, suisse, pour aider. Nous allons vous préparer un document avec toutes les infos sur les différentes associations possibles. On va faire ça vite :-)
Bises à tous
Vous avez remarqué comme tout est décousu... eh ben, dans ma tête, c'est pire. Un bazaaaaar dingue.
Nous avons eu une secousse hier vers 20:30. J'ai obligé les garçons à aller dormir sous la tente et moi, dans la voiture. J'étais tellement mal (ne pas faire installer les ceintures de sécurité avant un tremblement de terre !) que j'ai réintègre la maison au petit matin. C'est la faute de Catherine qui menace nous priver de chocolat si on dort dedans. Mais on s'en fiche du chocolat, on veut de la viaaaaande !
Tache du jour : rassembler toutes les affaires oubliées par les Godin (pyjama de Franck, tongues, Jean.... et surtout les cailloux de recherche de Vincent Jomelli péniblement ramenés du Mera). C'est Yves qui devra se coltiner tout cela dans ses bagages ensuite !
Mais bon, je ne suis pas inquiète. Vous avez été si nombreux que dans vos pensées et dans vos actes le Népal ne sera pas oublié de sitôt. Allez, on va même organiser une soirée (avec des bières, du vin et du fromage !) à Saint Nizier pour récolte des sous cet été pour la reconstruction. Chiche ? Allez c'est parti ! Cool.
On peut imaginer la même à Roanne et à Nîmes. Puis on arrêtera le tour de France parce que ce seront quand même les vacances. Je vous rassure les enfants sont sur leur planning. Attention, les mails aux potes vont bientôt tomber.
Tout d'abord, bon anniversaire Domie !
La vie ici maintenant
Grosse inquiétude hier quand l'invertor a bippé et clignoté rouge. Löw battery. Quelques minutes plus tard, plus de courant. La box s'est éteinte. Comme des poules nous avons préparé le repas vers cinq heures pour bénéficier de la lumière du jour. Il fait nuit à sept heures. Il faut faire vite. Mais nous avons fini à la bougie.Dans la nuit, le courant est revenu et il y en a encore ce matin. Le luxe. Une machine à laver tourne. Je ne pourrai pas l'étendre, il pleut. S'il pleut, Patrick ne rentrera pas aujourd'hui. Les vols seront annules encore une fois. Il faut apprendre la patience.
Notre cuve du jardin est pleine d'eau. Avec l'électricité, on peut la pomper sur le toit. On fait attention de ne pas trop en consommer. On devient des maniaques des robinets fermés.
Les magasins reouvrent dans le quartier mais le matin. Le frigo est en rade. On achète tous les jours un peu. Nous avons 25 kg de riz mais on n'aime pas tellement ça. Surtout tout blanc. On fait avec ou on cherche des patates en bons français.
La secret bakery a ouvert aussi. Bonne nouvelle pour le pain.
Nos facilités de vie ne sont malheureusement pas la règle générale. Beaucoup sont dans des campements et l'accès aux besoins vitaux est difficile (euphémisme). L'aide du gouvernement arrive mais lentement. Ou pas. Certains villages (Sankhu, Bakthapur, Bungamati...) de la vallée n'ont pas été encore secourus et manquent d'eau et de nourriture. Les corps n'ont pas été dégagés des décombres.
En dehors de la vallée, c'est pire. Même si l'inde a prêté des hélicoptères et des hommes qui vont maintenant dans les collines. Pendant ce temps, à Pokhara, les prapentes biplaces volent.
L'école
Les enfants sont retournés à l'école hier. Journée tranquille avec yoga gratuit pour qui voulait (c'est à dire pas les trois schtroumpfs). Bonne nouvelle, le bureau des examens va tenir compte des circonstances particulières : ils seront corrigés par les responsables avec bienveillance. Certains ont cependant choisi de passer la session de rattrapage en novembre. Pas les 'tirs wagnon.Avec l'école, c'est me retour des packs lunch. On a utilisé ce matin les boites achetées jeudi dernier. Et Luc a mis ses chaussures neuves achetées le même jour. Joie !
Les examens débutent lundi !
Avec Béatrice, nous sommes allées faire un tour dans Patan hier. Elle n'avait pas de nouvelles de sa prof de népalais. Nous l'avons vu. Elle et sa famille vont bien. Des fissures dans les murs et mal au dos suite aux mauvaises nuits sous bâche. Le marchand de bouddha où Arielle et Olivier ont fait des emplettes samedi matin est aussi en bonne forme et sa maison debout.
Christian m'a envoyé des sales nouvelles d'un collègue de Patrick. Lui et sa famille vont bien mais sa belle-soeur, son mari et sa fille de 3,5 ans sont morts laissant un orphelin de deux ans. Ils sont tous sous la tente, tout s'est écroulé. En plus, sa famille est de Gorkha, proche de l'épicentre, et il n'a pas de nouvelles.
Béatrice signale également l'association Helvetas, suisse, pour aider. Nous allons vous préparer un document avec toutes les infos sur les différentes associations possibles. On va faire ça vite :-)
Bises à tous
Vous avez remarqué comme tout est décousu... eh ben, dans ma tête, c'est pire. Un bazaaaaar dingue.
Nous avons eu une secousse hier vers 20:30. J'ai obligé les garçons à aller dormir sous la tente et moi, dans la voiture. J'étais tellement mal (ne pas faire installer les ceintures de sécurité avant un tremblement de terre !) que j'ai réintègre la maison au petit matin. C'est la faute de Catherine qui menace nous priver de chocolat si on dort dedans. Mais on s'en fiche du chocolat, on veut de la viaaaaande !
Tache du jour : rassembler toutes les affaires oubliées par les Godin (pyjama de Franck, tongues, Jean.... et surtout les cailloux de recherche de Vincent Jomelli péniblement ramenés du Mera). C'est Yves qui devra se coltiner tout cela dans ses bagages ensuite !