Week end pluvieux, week end heureux ? Temps mitigé à Bandipur, ce petit village Newar perché sur une crête à 4 heures, en principe, de Katmandou. De la bruine, de la brume et plus grave, pas de vue sur les montagnes.
D'un autre côté, cela donne une décale en Or pour paresser dans les rues paisibles du village, buller aux terrasses de café et terminer ce thriller londonien que je balade depuis deux semaines. Benoît et Patrick ont, eux, écumé les voies d'escalade du bas (Bimalnagar) et du haut (Bandipur). Et écrit une lettre de motivation (pour Benoît) mais c'est déjà de l'histoire ancienne.
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Terrasse du Old Inn. |
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"moderne" et ancien dans la rue principale de Bandipur |
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Travaux de rénovation et nouveaux lodges, un bon résumé du village. |
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Merci Lal Govinda Piya ! |
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Hugues et sa grand mère. |
Départ tôt de Bandipur pour rejoindre notre home, sweet home. Nous allons peut être tenir les 3h30 que Patrick nous promet depuis sa dernière visite ici. Cela roule bien, Patrick double allègrement les bus et les camions jusqu'à un gros CLANG.
Clang ? Clang ! Pas bon ça.
Arrêt rapide sur le côté. C'est quoi ce liquide vert qui s'écoule à gros bouillons ? Tout le contenu du radiateur. Ballot. Les locaux rappliquent, éclairent le moteur de leurs portables, constatent les dégâts : plus de courroie, ventilateur cassé, arbre tordu, radiateur percé. Ah.
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J'y jure, avant c'était vert. |
Patrick négocie un camion qui va nous remorquer jusqu'à notre garage à 60 km de là. Une corde d'escalade est sacrifiée (oui, la situation était grave). Papa, maman, Patrick (pour parler népalais avec le chauffeur), Benoît, Hugues et trois népalais s'entassent dans le camion quand Luc et moi prenons place dans la jeep. Avec mission pour Luc de me tenir éveillée. Mission parfaitement remplie. Me voilà au courant de tout.
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Il s'agit de fixer la corde, tranquillement quadruplée. |
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voui, voui, nous avons attiré la foule des grands jours. |
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Notre camion tracteur. |
Luc a aussi eu pour mission de faire des photos en roulant. Nous allons faire une exposition de son oeuvre. Nous allons l'appeler "remorquage" et nous mettrons les bouts de corde avec. Effilochée la corde car nous rigolions tellement avec Luc, que dans un virage, j'ai un peu traîné pour freiner et une des cordes est passée derrière la roue et s'est coincée dans le parechoc poussant des gémissements à fendre l'âme à chaque virage. Il a fallu s'arrêter en catastrophe : klaxon à fond (ça marche pas, leur radio était à fond), un appel téléphonique au camion devant (ça marche pas la musique était trop forte), un sms... ah enfin, ils s'arrêtent.
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Highway |
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Camion 2 |
Finalement, nous avons mis un peu moins de 4 h pour les 60 derniers kilomètres (temps total 7 heures). Pas si mal. Et surtout, nous avons la voiture garée en vrac devant le garage, prête pour les réparations.
Notre jeune équipe est repartie dans la foulée, pour où ? aucune idée. Très heureux de leur aventure.
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Nos sauveurs et leur camion. |
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