lundi 8 septembre 2014

Et voilà, 16 ans déjà !

Il y a maintenant 16 ans et 1 jour, un petit schtroumpf wagnon naissait dans une clinique de Saint Martin d'Hères. Au même moment, son papa expérimentait l’hôpital de Grenoble et s'en échappait avec la complicité de son beau-père pour le découvrir. Ce jour-là, dans une chambre voisine, Antoine naissait également. C'était il y a longtemps mais c'était hier aussi.

Et maintenant, il a beaucoup grandi. On peut donc l'emmener en week-end. Peut-être aurait-il préféré une méga-teuf avec ses copains comme sa marraine lui suggérait. Nous ne lui avons pas laissé le choix. Non ! Il a eu droit à une totale. VTT et kayak :

Le retour s'est fait en bus, trop gentils !

Le VTT

Départ le samedi matin aux aurores (8h30) pour prendre la direction de Melamchi, dans une vallée proche de Katmandou. Qui dit vallée dit col à franchir. Et là, on a bien senti la montée. Enfin, les garçons, je ne sais pas. Mais moi, oui !

C'est la fin de la mousson : ciel bleu et rizières bien vertes.
Hugues a triché, il faut dire. Il a profité d'un camion de parpaings qui le doublait en s'accrochant méchamment à sa remorque. Ah là, c'est sûr, c'est plus facile.


L'entrée de Sankhu ne paye pas de mine.

Détail de briques sculptées.

Pause dans la montée. Il fait chaud.

Dans la montée, nous nous sommes faits doubler par un gros 4x4 rouge et noir, la benne chargée de VTT rutilants : Chris (dans la classe de Luc) et ses potes népalais en plein entrainement... de descente. Groumpf. Ils ont été gentils, ils nous ont fait coucou.

Panneau de signalisation : ça monte !

Mais une fois, au col, nous avons pu attaquer une immense descente (plus de 1000 mètres de dénivelée)... malheureusement un peu fréquentée par des bus, des camions, des minibus... la route vient d'être goudronnée, c'est un passage maintenant apprécié des chauffeurs. Un peu trop d'ailleurs, à certains endroits, ils ont du mal à croiser et peuvent finir une roue dans les rizières. Et là, tout d'un coup, leur vitesse est bien moindre.

Certains endroits ne sont pas goudronnés et les glissements de terrain empiètent sur la chaussée.

Katmandou parait bien loin cependant dans ce paysage de rizières, de forêts et de verdoyantes collines. Les maisons se nichent partout, nous sommes bien au Népal.

Avant la descente. Au fond à droite, + 1000 m en contrebas, l'Indrawati.

Au bord de la rivière, nous trouverons un petit hôtel typique, économique, envahi par des jeunes filles en formation couture. J'ai préféré aller me baigner que de les rejoindre.

Le long de la rivière, les gravières se succèdent et les norias de camions jouent du klaxon pour signaler leur présence. Oreilles sensibles s'abstenir.

Scotchés par le spectacle.

Cela turbine fort en bord de rivière.

Le kayak

Le rendez-vous était fixé à 10 heures à Sipaghat avec notre guide Bishnu. Nous sommes arrivés à l'heure mais bien crottés. Un petit bus attendait nos vélos et nos affaires. Belle organisation. 3 guides pour 5 français, cela doit suffire.

Casque sur la tête, jupette en place, pagaie en main, crème solaire sur le nez... nous sommes parés. Patrick s'élance. 2 mètres et plouf ! retourné ! éjection, retour sur la berge, vidage de kayak, assis sur le siège... "aha je vais leur montrer moi. Je vais traverser le courant maintenant." départ. 3 mètres. et pataplouf ! mais là, le courant le prend et ce n'est que bien bien plus bas qu'il réussit à s'extraire totalement - son pied était resté bloqué - à s'immobiliser sur la berge, à vider... Dégoûté du kayak en moins de 10 mètres, nous ne sommes pas loin d'un record.

Patrick réussira aussi à se retourner dans 10 cm d'eau puis à nouveau tout seul un peu plus loin. Auparavant, il a tenté de s'échapper du groupe. Son papa lui avait expliqué il y a longtemps : "pour manœuvrer un kayak, il faut aller plus vite que le courant.. en ramant le plus fort possible." Application immédiate, il a filé devant plus rapide que l'éclair. Bishnu a dû forcer comme un fou pour le rattraper et lui expliquer que non, vraiment, ici au Népal, il suffisait de laisser glisser. Pas la peine de forcer.

Ses exploits ont mis Hugues dans une euphorie incroyable. Mort de rire toute la journée, lors du repas du soir et aussi ce matin. Hilare le garçon.

Cela lui a même fait oublier ses propres exploits : retourné dans un trou d'eau - Luc lui est tombé dessus - puis renversé par une vague, rebelote avec Benoît cette fois et enfin, une autre fois tout seul comme un grand. Lors de son premier chavirage, Luc a également dessalé. Le courant était fort, ils se sont fait emporter. Les guides se sont rués pour sauver... le plus petit. Et mon Hugues a dû se dépatouiller tout seul : il a courageusement abandonné son kayak et sa pagaie, s'est retrouvé perché sur un caillou et attendu qu'on lui prête attention.

Les guides ont dû aussi avoir un grand moment de solitude quand Patrick, Hugues et Luc se sont retrouvés à la baille en même temps. Là, ils se sont mieux répartis les tâches : à chacun le sien. On a hésité avec Benoît à se jeter à l'eau aussi. Hé hé.

Bon, nous avons survécu à l'eau sans problème. En revanche, le soleil nous a assassinés ! Coups de soleil malgré la crème ; mini insolations ; migraines ... nous étions loqueteux au retour à Katmandou. A l'exception de Patrick qui, là, a pris sa revanche. Il a fait les courses, nous a nourris, nous a couchés .. et lui, comme un gardon bien frais, a travaillé son népalais. Chapeau bas l'artiste !



3 commentaires:

  1. Je vois que mes instructions pour le 7 n'ont Absolument pas été respectées et je m'en accommode! Cependant, après le récit de l'épopée du we, serait-il possible d'avoir le film??? Non pas que je mette en doute les exploits des garçons mais quand même, quelques images animées de votre vécu nous intéressent!!! Et au fait, TOI!? par retournée??? Même pas une toute petite fois??? Trop Forte! Bisous à tous!

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  2. au fait, que faisais tu pendant que les garçons barbotaient ? tu compatissais ou tu te moquais, mais c'est vrai un petit film vaut mieux qu'un roman dans ces cas là, on aurait pu participer à l’hilarité d'Hugues !, bisous

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  3. Comment ? mon texte n'est pas assez imagé ? D'accord, c'est vrai. Mais le kayak, ça mouille. Et Hugues avait peur de racler sa go pro sur les fonds et l'a vite rangé. Dès qu'il me donne accès à ses images, je tenterai le montage.
    Et oui, moi pas retournée ! Trop pétocharde et paresseuse pour ça.
    Bisous

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