Oman II

Voilà quelques photos supplémentaires. Et quelques souvenirs...

Oman, c'est en bas à droite de la péninsule arabique.

Oman est un sultanat, on le sait très vite, les portraits du sultan sont affichés partout. De moches photo-montages. Très grands, très laids. La capitale du pays est Muscat ; la superficie du pays, la moitié de celle de la France. Le pays est connu pour ses dattes, son halwal (un truc hyper sucré à manger avec un café à la cardamone), ses courses de dromadaires, l’extrême gentillesse de ses habitants (plus que les népalais, c'est dire !).

Pas loin du parcours réalisé...

Au Sud de Muscat (en anglais), un massif montagneux avec de GRANDES falaises, certaines équipées pour l'escalade, d'autres où il faut grimper sur coinceur (voies d'aventures) et d'autres où il faut tracer son chemin tout seul (ouvrir). Bon ben, il y avait un frénétique parmi nous mais je ne le dénoncerai pas.

Un peu de vocabulaire : wadi = rivière ou lit de rivière ; Jabal = montagne. Avec ça, un Wagnon survit et trouve son chemin.

Wadi Tiwi, au fond coule une rivière.

Arrivée à Oman dès potron-minet, location d'un énorme 4x4, essence (très bon marché ici), à boite de vitesses automatique : les coups de frein seront brutaux (pas avec le pied gauche Patrick, pas avec le pied gauche...) pendant quelques jours. Nous repassons à la conduite à droite, les routes sont... comment dire... sans trous :-). Nous sommes émerveillés de nos moyennes. Adieu le 30 à l'heure de moyenne !

Préparation de la braise pour les poulets grillés.

 Les courses sont faites dans un hypermarché Carrefour : tant d'opulence ! Nous ne savons pas où donner de la tête : foie gras 'halal', saumon fumé, pain français, confitures bonne maman avec des fruits dedans.... wahou ! même les enfants sont contents de faire des courses. Le caddie déborde quand nous retrouvons le restant de la bande (les Vengeon, Marc et Nathalie), avec la liste des courses à faire ! Je fais ma mauvaise tête, on garde notre caddie, nos produits top chers et occidentaux... on leur laisse les céréales pas glop et les salades de thon !

Nathalie, Véro et Patrick : le soir de Noël.

4 fois le tour du magasin, pas de doute, trouver de l'alcool sera difficile... bon ben, on s'en passera. Mauvaise surprise, pas de bouteilles de gaz pour les réchauds que nous avons : nous rachetons des réchauds, modèle bleuet mal conçu. un muret de soutènement sera nécessaire à chaque utilisation.

Loïc et Hugues au premier plan.

Les omanais sont tous en robes : femmes (modèle intégral) et hommes (avec le petit chapeau qui va bien). Les femmes sont souvent bien cachées dans les maisons, les hommes travaillent dans leurs palmeraies ou bullent (pardon, jouent aux cartes et boivent du café) quand les travailleurs expatriés bossent. 

Partie de coinche sur un parking : plan loose ce jour-là pour trouver un campement.

 Nous avons du mal à comprendre la signalisation routière : le convoi développe une expertise en demi-tour, point sur la carte, erreurs de navigation... peu à peu, on s'améliore.

Benoît passionné par un bouquin de science, Patrick et Jean Marc dubitatifs.

 Même si nous avons terminé le parcours par la mer, je les mets d'abord. C'était le dernier jour à Oman (je ne compte pas la dernière nuit, dans un terrain vague, à proximité de l'aéroport (je confirme, des avions se posent et redécollent toute la nuit), dans un carrefour routier, butinés avec appétit par des moustiques locaux... nous ne sommes jamais arrivés aussi tôt à l'aéroport).

Objectif Deep Water Solo, pèche, PMT (palme maque tuba), pique-nique et plage.

La côté au Sud de Muscat est très découpée, aride. La mer, chargée de plancton : bien pour le poisson, moins bien pour la visibilité.

euphorie des hommes à l'idée de se baigner.

 Première falaise, les hommes se lancent à l'attaque du rocher. On admire, ça plouffe, ça pendouille... ça s'amuse.
Un yacht passe non loin, les dames nous font coucou. C'est sympa. Le yacht coupe ses moteurs et interpelle notre pêcheur conducteur de barque : c'est la police. En yacht ! C'est Oman.  Nous ne pouvons pas faire du DWS, la barque n'est pas équipée pour, nous devons rentrer au port sinon le conducteur ira en prison. Comme tout est en arabe, difficile de savoir si c'est vrai ou pas. Le DWS est rayé du programme, direction la plage, la pêche, la baignade...

Profitez-en, cela ne va pas durer.

Crique en janvier à Oman.

 L'excitation des garçons à la pêche est totale (6 enfants = 6 garçons). Beaucoup de touches, des poissons attrapés, relâchés, donnés au conducteur de barque... le bonheur, c'est simple comme un coup de ligne.

Les garçons pêcheurs.

Patrouchka.

 Pour le pique-nique, nous partageons une crique avec omanais. Eux sont équipés : glacière avec pains de glace, barbecue et brochettes... mais on s'en fiche, ils vont nous offrir canettes et grillades... quand je vous dis qu'ils sont gentils.

La mer !

Barcasse sans gilet de sécurité.

Indiens et omanais. Surtout, rester habillés.

Lever de lune.

Omanais en famille.

Appât de premier choix.

Les rivières offrent des vasques à plongeon, sauts et autres exploits nautiques (vive le canyoning ! ses toboggans et ses cascades). Parfois l'eau est un peu fraîche (souvent même) mais bon en décembre et janvier, c'est peut être normal. Les Vengeon étaient munis de néoprènes ; avec nos pauvres lycra, nous étions jaloux.

Fraîche.

Ascension pour un saut de folie.

Yahouuuuuuu !

Allez, j'y retourne !

Oman est un pays très sûr, notamment pour les vols. Antoine a retrouvé son short (avec son ipod dedans) abandonné toute une journée sur le toit de la voiture.

ça, c'est pour les objets de valeur. La seule fois où nous avons eu un problème, c'est avec les friandises : bonbons, chocolat (de France, bouhouhou), chips... ont disparu du campement. Et bizarrement un réchaud avec. Le réchaud, c'était embêtant. Je suis allée à sa recherche en suivant la piste des emballages... vides.

Se faire comprendre n'a pas été simple mais avec un peu de patience, le réchaud et sa cartouche de gaz sont réapparus. Les mamans sont intervenus. Nous n'avons plus eu de souci dans ce village, on n'avait plus de bonbecs.

Le campement de Wadi Tiwi, le lieu de la razzia enfantine.

 On peut camper partout dans le pays. Enfin presque partout. Il vaut mieux éviter les cimetières. Ils ne sont pas faciles à reconnaitre mais en cas d'erreur, les locaux viennent gentiment vous demander de vous déplacer. Ça nous est arrivé deux fois.

Falaises, rocailles et palmeraies.

Pour irriguer leurs palmeraies, les omanais ont construits des réseaux de canalisations incroyables. Ils sont d'ailleurs au patrimoine de l'humanité de l'Unesco. C'est pratique pour remonter les wadi sauf quand ils se faufilent sous les rochers.

électricité, climatisation, petites pièces... un village

16 jours par terre, pas bon pour la sciatique ça.

Les travailleurs étrangers ont un contrat de deux ans à Oman. Après ils prennent des vacances dans leur pays avant de revenir gagner des rials. Les népalais sont nombreux dans les états arabes est l'avion de retour en était rempli.

Une foule exubérante, enfantine et indisciplinée. Le steward n'en était pas à sa première expérience avec des népalais. Il a essayé de les mater, un vrai prof, l’œil aux aguets, l'index accusateur, le verbe véhément. A lourdes et vives enjambées, il bondissait, réprimandait tout geste frauduleux : "le téléphone, là, éteint, j'ai dit", "le sac, à plat, par terre", "la ceinture, attachée", "on reste assis"... mais sitôt le dos tourné, on téléphone à tous ses contacts (en douce, la main devant la bouche pour pas être pris), on reprend son sac sur les genoux, on se lève pour aller aux toilettes quand l'avion roule pour aller décoller... et on applaudit avant même que les roues touchent le sol, on crie "welcome to Nepal !", on se congratule, on prend en photo le steward fachard, on ouvre les compartiments à bagages, on se précipite... c'est le retour à la terre promise, trop heureux, trop impatients...

Il leur faudra attendre, comme nous, deux heures pour récupérer les bagages. Welcome to Nepal.