Vous l'attendiez tous (surtout Stéf), le résultat des intenses tractations... et je vais vous le donner.
Commençons par la conclusion : Patrick rentre. Il attend une accalmie de la tempête de vent, repliera tout, et rejoindra Kothe pour demander (humblement) aux personnes de la NMA d'accepter un démontage de la station un peu plus tard, après discussion à Katmandou.
Puis il prendra l'avion pour Lukla et programmera une tournée des popotes pour tailler le bout de gras avec les "huiles" du coin (d'où le bout de gras) : NMA, NAST, EVK2CNR (la pyramide), le parc (les parcs ?) et toutes les personnalités qui se présenteront. Pourvu qu'ils ne les invitent pas à la maison (je sais, c'est égoïste).
Bon, je plaisante, mais ils sont bien embêtés je crois. Tous. Et les ch'tits français se perdent en conjectures : qui est derrière tout ça ? pourquoi maintenant ? quel est le message ? ... Dans vos commentaires, vous pouvez aussi proposer des pistes. Elles ne seront pas plus fausses que les nôtres.
Benoît m'a réveillé potron-minet samedi matin pour un examen de taekwondo (le passage de ceinture rouge-noire, ah bon, d'accord) dans la salle de Jorpati, à côté de l'aéroport. Bon, ben, nous étions les premiers.
Il a enchaîné ensuite les mouvements au rythme des doux ordres gutturaux japonais, les sauts de mouton pour shooter dans un matelas (genre shaolin soccer mais sans ballon) et devait casser du bois mais la salle n'en avait pas.
Résultat. On ne sait pas trop. Réponse au prochain cours ou au suivant ou à celui d'après ou ... ah non, après, nous partons pour Oman.
Hugues et Luc m'ont accompagné samedi à midi pour aller jouer au futsal à l'autre bout de la ville. 1h30 de galopades effrénés après un ballon rétif ont eu raison de mon souffle et de ma résistance : ils m'ont trainé dans un centre commercial pour s'acheter des chaussures de villes (on rassure le monde, des vans... super modèle de ville ça).
Et là, incroyable spectacle pour mes petits yeux de françaises : des népalais en rythme en train de danser. J'ai cru que c'était pour la promotion d'une marque. Que nenni ! Ce n'était pas toujours les mêmes personnes qui dansaient.
Et là, les garçons m'ont déniaisée : c'est l'un des passe-temps favoris du coin, danser sur les tubes de Bollywood. Cela suppose d'aller voir les films, de télécharger les chorégraphies et musique et de s'entraîner avec moi, tous en cœur (euh pardon, je dérape)... c'est ultra rigolo et sympa à regarder.
Mais là, le SAARC est terminé et les premières pannes apparaissent : les lampadaires ne fonctionnent plus. Des courageux sont allés ausculter les réverbères et le diagnostic est tombé, sans appel : trop de poussière sur les panneaux = pas de lumière !
Pour la réparation-nettoyage, il va falloir attendre : nul ne sait qui doit le faire ! Le ministère des transports et des routes, la municipalité, le gouvernement.. chacun se renvoie la balle. Et nous, on roule dans le noir ! Remarquez, c'est moins perturbant, on a plus l'habitude :-)
Nous avons aussi appris la raison des non-coupures de courant pendant le SAARC : l'Inde a augmenté la distribution d'électricité dans le pays de 70 MW par jour et tout a été envoyé sur Katmandou et sa périphérie. Et comme cela ne suffisait pas, et bien, l'électricité du restant du Népal a aussi été envoyée sur la capitale. La province dans le noir et Katmandou, ville lumière. C'est pas beau ça ?!?
On va piquer à l'Inde son slogan, Incredible Nepal ! ça jette.
Commençons par la conclusion : Patrick rentre. Il attend une accalmie de la tempête de vent, repliera tout, et rejoindra Kothe pour demander (humblement) aux personnes de la NMA d'accepter un démontage de la station un peu plus tard, après discussion à Katmandou.
Puis il prendra l'avion pour Lukla et programmera une tournée des popotes pour tailler le bout de gras avec les "huiles" du coin (d'où le bout de gras) : NMA, NAST, EVK2CNR (la pyramide), le parc (les parcs ?) et toutes les personnalités qui se présenteront. Pourvu qu'ils ne les invitent pas à la maison (je sais, c'est égoïste).
Bon, je plaisante, mais ils sont bien embêtés je crois. Tous. Et les ch'tits français se perdent en conjectures : qui est derrière tout ça ? pourquoi maintenant ? quel est le message ? ... Dans vos commentaires, vous pouvez aussi proposer des pistes. Elles ne seront pas plus fausses que les nôtres.
Taekwondo
Benoît dans sa salle d'examen de taekwondo favorite (il n'y en a qu'une) |
Il a enchaîné ensuite les mouvements au rythme des doux ordres gutturaux japonais, les sauts de mouton pour shooter dans un matelas (genre shaolin soccer mais sans ballon) et devait casser du bois mais la salle n'en avait pas.
Résultat. On ne sait pas trop. Réponse au prochain cours ou au suivant ou à celui d'après ou ... ah non, après, nous partons pour Oman.
Bollywood commercial
tchikiti tchika boom |
Yen a un qui ne suit pas ! |
Et là, les garçons m'ont déniaisée : c'est l'un des passe-temps favoris du coin, danser sur les tubes de Bollywood. Cela suppose d'aller voir les films, de télécharger les chorégraphies et musique et de s'entraîner avec moi, tous en cœur (euh pardon, je dérape)... c'est ultra rigolo et sympa à regarder.
J'ai pas eu le droit de descendre voir cela de plus près. Il y avait des chaussures à acheter. |
La bonne blague du jour
Je vous avais informé que la ville s'était pomponné pour le SAARC : nouvelles routes fraîchement pavées, lampadaires solaires, arbres verts copieusement arrosés avant la saison sèche.Mais là, le SAARC est terminé et les premières pannes apparaissent : les lampadaires ne fonctionnent plus. Des courageux sont allés ausculter les réverbères et le diagnostic est tombé, sans appel : trop de poussière sur les panneaux = pas de lumière !
Pour la réparation-nettoyage, il va falloir attendre : nul ne sait qui doit le faire ! Le ministère des transports et des routes, la municipalité, le gouvernement.. chacun se renvoie la balle. Et nous, on roule dans le noir ! Remarquez, c'est moins perturbant, on a plus l'habitude :-)
Nous avons aussi appris la raison des non-coupures de courant pendant le SAARC : l'Inde a augmenté la distribution d'électricité dans le pays de 70 MW par jour et tout a été envoyé sur Katmandou et sa périphérie. Et comme cela ne suffisait pas, et bien, l'électricité du restant du Népal a aussi été envoyée sur la capitale. La province dans le noir et Katmandou, ville lumière. C'est pas beau ça ?!?
On va piquer à l'Inde son slogan, Incredible Nepal ! ça jette.
"qui est derrière tout ça ?"
RépondreSupprimerHypothèse : Encore un coup des télédétectologues toulousains pour garder l'exclusivité des mesures sur les glaciers...
Etienne