Un dimanche à la campagne (par Patrick !)

Cela aurait pu s’appeler aussi « du VTT pour Christophe », car je sais que Christophe voudrait venir pour faire du vélo. Donc ce post s’adresse un peu à lui, surtout que l’hiver, c’est clairement la meilleure saison pour la vue et la fraicheur.

 

La ville, tout en bas

Prenez un bon VTT, une bonne paire de mollets, des bons copains anglais à l’humour qui va avec, du pain et du fromage (français… bien sûr, même les british apprécient), respirez un bon coup (pas trop la première 1/2 heure, lors de la sortie de la ville) et c’est parti pour 10 heures assis sur la selle.

Cela commence toujours par une montée, piste défoncée et raide, au milieu de la forêt. Faut être patient, ne pas trop penser au postérieur qui se demande ce qu’il a fait pour subir cette épreuve. Et 1h50 plus tard (chronométré par Martin !), on débouche au sommet du col, 1000 m au dessus de la ville, bien au dessus du nuage brun. Vue démente. Hier on voyait clairement des Annapurnas, jusqu’au fin fond du Rolwaling, avec Manaslu et Shishapangma qui gardent l’accès de Katmandou (2 sommets à plus de 8000 pour les non connaisseurs, pffff).

Un British en plein effort!

Ensuite, le jeu, c’est de découvrir des nouveaux sentiers carrossables pour le VTT. Les fameux « single track ». Là faut avoir un bon sens de l’orientation et un bon sens de l’interprétation des cartes qui existent mais sont … très fausses. C’est rigolo, on arrive toujours à atteindre la crête ou la vallée visée, mais en restant plus ou moins longtemps sur la selle. C’est le VTT qui est souvent content, quand les rôles sont inversés, lui dessus et nous dessous… Hier, au final, 1h de portage au total, on s’en tire bien. Avec Philippe, on avait été moins chanceux en mai dernier…

Les Ganesh Himal, comme vous l'aurez reconnu

Et de là, on resdescend dans des vallées perdues et pourtant si proches de Katmandou. Un retour dans le temps, où on peut avoir la chance d’observer des belles maisons, reliques d’un temps révolu dans la capitale. Accueil bien sympas des habitants qui se demandent toujours d’où on sort, griffés et hirsutes (même moi !)

Y'a du vert, c'est là qu'on est sur la carte

Le Manaslu, si près... si loin

Ensuite, ben faut remonter, car on ne va quand même pas rentrer par le même col… Hier, on en aura franchi 4 au total. Ok, Ok, faut être en forme, les pistes et « single track » sont raides. Peu d’animaux, c’est dommage, juste un singe croisé hier. Mon rêve est de voir un léopard un de ces jours, il y en a, mais durs à observer. Et j’ai vu mon premier rhododendron en fleur de la saison, dans une belle forêt primaire où les rhodos atteignent 20 m de haut. On rentre fatigués, mais contents ! Va falloir envisager de traverser tout le Népal comme cela, mais je ne sais pas dans quelle vie je ferai cela.

100 Roupies à celui qui reconnaît le Shishapangma

Bon, vous trainez les mecs!

Je voulais supprimer cette horreur... Valérie a refusé

Admirez la mode british

les fameux "single tracks", bien roulants

Ils mangent mon fromage, bande de ... british

St Nizier du Manaslu

Martin, 20 ans de Népal au compteur

Pisciculture locale

Steve, 25 ans de Népal au compteur

Allez, ça suffit pour aujoud'hui, on rentre!

Retour vers la ville, cherchez les 2 bolides!