lundi 9 mars 2015

Vers la première place ?

Retour hier à Katmandou à la fois chanceux et bord...ique. Tout ça, à cause d'un malheureux atterrissage d'un avion Turkish airlines il y a 4 jours. Troublé par l'affreux brouillard couvrant la ville et les "parait-il" mauvaises indications de la tour de contrôle, l'avion a terminé sa course le nez dans les pâquerettes. Toboggans gratuits pour tous ! et fermeture de l'aéroport depuis lors car... le Népal n'a pas d'engin pour déplacer les avions qui broutent.
broute, broute, broute...

Gentils, les népalais ont proposé de dégager la bête au bulldozer mais les vils turcs ne l'ont pas voulu... ils tenaient à leur avion. Lequel a bloqué les pistes jusqu'à temps que l'Inde, le gentil voisin, envoie (comment ?) un appareil idoine. Que le déplacement intervienne. etc etc. L'aéroport a ouvert de nouveau samedi soir vers minuit. Donc nous ne nous en sommes pas rendus compte mais nous avons eu de la chance de pouvoir voler hier après midi.

L'avion sur de jolis matelas et bien garé.

 En revanche, depuis c'est la panique totale à l'aéroport : pour atterrir d'abord (30 mn à faire des ronds dans les nuages), pour les formalités de visa ensuite (60 minutes pour les parents) et pour récupérer les bagages, là, c'est dantesque ! 2h30. Pas mal.

Il y a certes tous les passagers en souffrance à transporter (certains sont bloqués pour quelques jours sur KTM et ne peuvent rentrer dans leur bercail chéri)  mais aussi une désorganisation totale : "l'avion de Doha a atterri il y a une heure mais, chers passagers, asseyez-vous, vous n'aurez pas vos bagages avant une heure car nous n'avons plus assez de camions pour les transporter. et pour le tapis, débrouillez-vous, courez dans tous les sens, à un moment ça va marcher".

Si avec tout ça, on ne reprend pas la première place du plus mauvais aéroport du monde, je désespère.



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