Dragounet 2, le lendemain

Après une nuit, comment dire, "edgy and jumpy" (ça c'est Jo, le collègue de Patrick qui le dit), réveil sur les chapeaux de roues pour les enfants. école pour Luc et examen (!) de math à 9h pour Hugues. Le pauvre, il n'était pas bien frais. Comme ses copains d'ailleurs. Ce n'est pas parce que c'est mon fils mais ils ont du mérite quand même de composer dans ces conditions.

Alors tout d'abord, parlons un peu de Dragounet 2

 Ici, le rapport de l'USGS :

Le résumé, vous l'avez eu dans tous les journaux. Je n'y reviendrai pas. Je rajoute juste un lien vers la vidéo de CNN qui analyse le tdt.

Au niveau du ressenti, avec 19 tremblements de terre au Népal aujourd'hui, on peut dire que la nuit a été assez agitée. Le plus nerveux a été Patrick, ben oui, il n'avait pas vêcu cela en ville jusqu'à présent. Pas si nerveux toutefois, lors du dernier nocturne, il n'a pas bronché. Bien, en progrès. Sinon, il trainait dans le jardin en petite tenue. tss tss tss

Lors de Dragounet 2, j'étais au restaurant avec Béatrice. Nous avions commandé nos boissons et attendions pour commander nos plats. Bon ben, on n'a jamais pu les commander. Qu'on se rassure, il était bien moins fort (à KTM !) que le premier du 25 avril (donc AD début toujours le 25 avril, que les choses soient claires). Mais  le niveau de panique a été bien supérieur. C'est bien simple, nous croulons sous les demandes de tente. La seule qui nous restait vient de partir pour la prof de népalais. La didi qui en voulait aussi ne pourra en avoir. Comme nous d'ailleurs mais nous, nous avons une maison solide (ce sont les pompiers qui l'ont dit et nous dormons au rez-de-chaussée).

Revenons à nos moutons - on se disperse, on se disperse. Nous avons, avec Béatrice, obligé une pauvre jeune fille à retourner dans sa boulangerie pour acheter un petit quelque chose à manger puis avons attendu l'arrivée du chauffeur de Béatrice, sereines les filles. J'ai enfourché mon vélo et me suis dit "pourquoi ne pas passer devant l'école des enfants". J'étais étonnée, il y avait plein de parents. Je suis entrée. Hugues avait essayé de m'appeler 3 ou 4 fois, les parents devaient récupérer leurs marmots et vider les lieux. Patrick avait fait plus fort, il était passé devant, avait constaté qu'elle était debout et était rentré à la maison sans autre forme de procès. Oui, des parents indignes, on sait et tbs commence à avoir l'habitude.

Benoît avait eu le temps de finir son examen du matin. Et Hugues pas commencé ceux de l'après midi. Ce qui l'a obligé à y retourner ce matin et découvrir qu'il avait exam' à 9h. Dur.

Au niveau confort quotidien, les poubelles ont été enlevées ce matin (ouais !) et nous avons eu de l'électricité de la ville par intermittence. On le sait car l'invertor (nous étions à côté, forcément) basculait en permanence entre fonctionnement (sifflement continu) et arrêt (petit clac).

Nous avons de l'eau, j'ai fait des sandwichs pour les garçons, il reste du foie gras et du jambon. C'est l'abondance ! Patrick et Benoît vont aller voir leurs potes de l'escalade ce soir pour se changer les idées. Impeccable donc.

Les nouvelles de Dibas et de son projet

Le plus important, il va bien.

La deuxième bonne nouvelle, nous en sommes à, tenez-vous bien, 12 455.00 euros. Tout rond. Certaines se sont lassées des centimes égarées... j'ai vos noms ! Merci beaucoup.

Merci beaucoup aux amis (et clients ?) de visa trekking à Briançon. Les dons affluent (sur notre seule bonne mine, c'est dire) et je n'ai pas leur adresse mail pour les remercier.

Merci aussi à vous toutes et à vous tous hier pour vos messages de soutien. Ne vous inquiétez pas tout va bien pour nous (et Benoît serait même plutôt content de ses examens pour l'instant ; il lui reste à se préoccuper de son permis ; je vais l'accompagner ce sera plus sûr).

Pour les nouvelles du projet, et bien, bizarrement, je ne m'en suis pas trop occupée hier. Désolée.