Hier, en fin de journée, Patrick avait rendez-vous avec Luc à la salle d'escalade (Astrek) de Thamel. Sauf que : Luc a été refoulé par le gardien à l'entrée. De rage, il a enfourché sa bicyclette et sans nous attendre à regagné la maison.
De mon côté, j'étais également à Thamel pour organiser les derniers détails de notre week end à venir à savoir du raft et du kayak sur la Lower Seti avec Elisabeth la fille de Béatrice et Jean-François. Oui, on ne se refuse rien. Bon on a vérifié avant les conditions de sécurité et surtout l'envie des guides de raft de nous emmener plutôt que de s'occuper de leur famille. On aurait eu mauvaise conscience sinon.
J'ai retrouvé Patrick ensuite et, après un jus de fruits frais pressé (rien je vous dis), nous avons bicyletté jusqu'à la maison, en passant par les petites rues du centre ville. Et, là, je dois hélas avoué que les dégâts sont plus importants depuis Dragounet 2. Perso, je vais éviter les petites rues : leurs deux malheureux bâtons pour soutenir toute une façade, j'ai moyen confiance.
Alors, nous nous sommes régalés hier (pression sur la France maintenant) et nous avons papoté comme des fous et nous avons eu nos moments d'émotion.
Selon le pire des scénarios de réchauffement climatique, et en fonction des données actuellement connues, et en fonction du modèle de données qu'il a développé (en clair, beaucoup de si), 70% des glaciers himalayens pourraient disparaître d'ici à 2100.
Patrick va devoir préparer sa réponse pour les séances projection de l'été :-)
Patrick m'a transmis les liens vers les articles en ligne à aujourd’hui : il y en a des tonnes (84 seulement). Je vous en mets quelques uns pour les anglophones curieux.
Dibas doit toujours être dans son village car nous n'avons pas reçu de mail. Bon, entre le suivi de la construction des abris et des nouvelles salles de classe de l'école, il a de quoi être occupé.
Pendant ce temps, de notre côté, nous réceptionnons l'argent sur notre compte en France :
De mon côté, j'étais également à Thamel pour organiser les derniers détails de notre week end à venir à savoir du raft et du kayak sur la Lower Seti avec Elisabeth la fille de Béatrice et Jean-François. Oui, on ne se refuse rien. Bon on a vérifié avant les conditions de sécurité et surtout l'envie des guides de raft de nous emmener plutôt que de s'occuper de leur famille. On aurait eu mauvaise conscience sinon.
Petites rues
L'entrée de Durbar Margh, plus très royale maintenant... |
J'ai retrouvé Patrick ensuite et, après un jus de fruits frais pressé (rien je vous dis), nous avons bicyletté jusqu'à la maison, en passant par les petites rues du centre ville. Et, là, je dois hélas avoué que les dégâts sont plus importants depuis Dragounet 2. Perso, je vais éviter les petites rues : leurs deux malheureux bâtons pour soutenir toute une façade, j'ai moyen confiance.
A l'entrée de Katmandou Durbar Marg, la place royale |
La maison de la Kumari, dont le toit dépasse derrière le temple effondré, est intacte. |
La vie normale au milieu des décombres et des bâtiments debout. |
Ah ben c'est sûr, comme ça, ça va tenir. |
Une fissure du sol au ciel |
Petit marché |
Que vais-je acheter pour ma puja pour calmer les Dieux ? |
Tournée des ambassades
Quel emploi du temps mondain ma bonne dame ! Hier, la résidence de l'ambassadeur de Suisse pour un déjeuner d'Adieu : Béatrice quitte le Népal fin juin. Snif. Et ce soir, ce sera un cocktail à l'ambassade de France pour fêter la fin de Dragounet (enfin, on espère).Alors, nous nous sommes régalés hier (pression sur la France maintenant) et nous avons papoté comme des fous et nous avons eu nos moments d'émotion.
Esther nous accueillait chez elle (et son mari mais lui était au travail) |
Patty, depuis 26 ans au Népal, et Élisabeth la fille de Béatrice |
Béatrice, dans les cartons en ce moment. |
apéritif. |
François, l'acupuncteur français et seul homme de la table |
Magnifique table |
Notre cuisinière du jour |
Séquence photo dans le jardin avec Esther, Béatrice et Marie |
Petit bassin bucolique. |
Un peu de sciences
Jo, le collègue de Patrick a publié un article (auquel Patrick a collaboré) et cela fait le buzz dans la presse depuis le début de la semaine. Depuis, Jo réponds à des journalistes qui s'affolent.Selon le pire des scénarios de réchauffement climatique, et en fonction des données actuellement connues, et en fonction du modèle de données qu'il a développé (en clair, beaucoup de si), 70% des glaciers himalayens pourraient disparaître d'ici à 2100.
Patrick va devoir préparer sa réponse pour les séances projection de l'été :-)
Patrick m'a transmis les liens vers les articles en ligne à aujourd’hui : il y en a des tonnes (84 seulement). Je vous en mets quelques uns pour les anglophones curieux.
Pleased to share below a list of media coverage on EGU Press Release ‘Glacier changes at the top of the world - Over 70% of glacier volume in Everest region could be lost by 2100’ issued on 27 May. The list is as of 28 May 2015.Total: 84Most glaciers in Mount Everest area will disappear with climate change – studyJohn Vidal, The Guardian27 May 2015Most glaciers in Mount Everest area will disappear with climate change – studyRawstory, The Guardian, 27 May 2015Glacier changes at the top of the world: Over 70 percent of glacier volume in Everest region could be lost by 2100Phys.org, 27 May 2015
Dibas, pas de nouvelles mais un compte qui se remplit
Dibas doit toujours être dans son village car nous n'avons pas reçu de mail. Bon, entre le suivi de la construction des abris et des nouvelles salles de classe de l'école, il a de quoi être occupé.
Pendant ce temps, de notre côté, nous réceptionnons l'argent sur notre compte en France :
- 22 881.43 euros soit 2 601 618.59 roupies népalaises
- 260.16 cabanes (le virgule seize représente déjà quelques Dal Bhat)
- 260 familles à l'abri de la mousson
Et nous allons le chercher à la banque ce qui prends du temps. Rappelez-vous :
- avant d'aller à Borlang, je vais à la banque pour récupérer les deux virements. Makash, un seul est arrivé.
- je retourne à la banque mardi. Toujours pas arrivé. Mince ! et il faut verser de l'argent à un autre ami (Gyalbu) de la part de Pauline et Aymeric. Pas de souci, nous utiliserons notre CB française. Ben oui, il a perdu beaucoup de membres de sa famille et son outil de travail, nous n'allons pas le faire cavaler sans cesse de son camps de réfugiés à la maison.
- mercredi, appel de la banque : "c'est quoi tout cet argent sur votre compte ? pour quoi faire ?" Patrick remplit les documents à ICIMOD et me donne de passer à la banque le jeudi.
- jeudi matin, je passe à la banque. Le compte n'est pas approvisionné : Icimod n'a pas transmis le document. Je le remplis à nouveau mais le compte sera crédité plus tard.
- jeudi soir, appel de Patrick. "la banque vient de me dire que tu avais retiré l'argent". Même pas vrai. Je raccroche. Appel de la banque : "vous pouvez venir retirer votre argent" Je me suis précipitée avant qu'ils ne changent d'avis. François, l'acupuncteur, c'est fait clôturer un compte en devise sans être prévenu.
- Nous voilà riches ! Place au raft ! Meuh non, on ne va pas tout dépenser... On en garde pour Dibas. Mais il faudra que j'y retourne... j'aime.
dis donc tout est simple dans ce pays, même garder son argent sur un compte en banque, que du bonheur ! bon raft :)
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